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Le marché immobilier en plein essor prend les héritiers au dépourvu pour vendre

Le marché immobilier continue de surprendre – des prix record au pied carré et une activité débordante ont entraîné une frénésie de vente continue à Montréal. Pour les familles qui détiennent des biens immobiliers depuis des décennies, à travers deux et trois générations (ou plus), cette activité leur fait miroiter des signes de dollar comme jamais auparavant. Les vieux immeubles dont la rentabilité est marginale en raison de locataires de longue date et d’anciens baux reçoivent des offres trop belles pour être vraies, surtout lorsqu’on considère le flux de trésorerie minime qui en découle, car ces vieux immeubles nécessitent d’importants investissements en capital pour les moderniser et attirer des locataires plus rémunérateurs. Beaucoup sont pris dans un cercle vicieux qui les oblige à dépenser de l’argent sur les vieux immeubles pour faire de l’argent.

La communauté d’affaires de Montréal et une grande partie de sa richesse ont été bâties sur l’investissement dans l’immobilier – commercial, industriel et résidentiel. Mais trois générations plus tard, beaucoup décident qu’il est temps d’encaisser leurs avoirs. Et qui peut les en blâmer, car la constitution d’un patrimoine pour leur famille passe par la diversification des risques et des véhicules d’investissement… Tant de liquidités sont immobilisées dans le marché immobilier montréalais que leurs portefeuilles sont déséquilibrés…

Cependant, pour de nombreuses familles qui ont transmis des immeubles au fil des ans, souvent par le biais de successions du propriétaire d’origine, nous constatons que les « petits immeubles » que nous gérons très librement comme des sont maintenant des investissements de plusieurs millions de dollars, et ont été traités, au fil des ans, comme de petites entreprises informelles et multigénérationnelles.

Résultat? Les registres des actions ne sont pas mis à jour, les actions d’immeubles appartenant à des sociétés sont toujours entre les mains de propriétaires décédés ou de successions non réglées, les accords de gestion et d’actionnariat entre les investisseurs d’origine qui étaient des amis, mais qui voient maintenant une succession générationnelle transmettre le titre aux enfants, puis aux petits-enfants. Un simple immeuble à deux propriétaires peut maintenant avoir douze propriétaires ou plus (petits-enfants) sans la documentation appropriée, les livres de procès-verbaux, les registres d’actionnaires, les accords de vente, les accords parallèles uniques entre partenaires et bien plus encore.  Cela peut soit ralentir la vente éventuelle d’un immeuble, soit remplir les poches des professionnels, car les mises à jour de dernière minute, les modifications et les négociations internes entre douze actionnaires ou plus peuvent mettre en péril un jour de paie potentiel.

Par conséquent, les familles qui possèdent des biens immobiliers transmis par décès et successions familiales devraient chercher à mettre à jour, à documenter et à mettre en ordre leurs maisons AVANT d’envisager une offre. Vous ne voudriez pas risquer de perdre une énorme manne financière en raison d’une paperasse bâclée, d’accords d’actionnaires non documentés ou d’un simple manque de rigueur, n’est-ce pas?

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Vous avez d’autres questions sur le transfert d’une entreprise familiale, la gouvernance d’une entreprise familiale  et la planification de la relève? N’hésitez pas à contacter notre équipe.

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2021-10-20

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