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COVID-19 | 5 considérations importantes pour les transactions de fusions et acquisitions

La COVID-19 créée une véritable onde de choc à l’échelle planétaire depuis les dernières semaines et le monde des fusions et acquisitions n’est certainement pas épargné par cette pandémie. Bien qu’il soit encore trop tôt pour en mesurer pleinement les effets sur le niveau d’activité, il ne fait aucun doute que les parties prenantes à une transaction en cours de négociation devront prendre un pas de recul et revoir la transaction dans son ensemble. Dépendamment de l’étape où elles en sont, les parties devront réévaluer les risques et porter une attention plus particulièrement aux éléments suivants:Elle permet à un acheteur de se désister d’une transaction lorsqu’un changement important négatif défini dans l’entente survient. Le fait que l’impact de la COVID-19 constitue ou non un changement défavorable important dépendra du « langage » de l’entente même. Il est donc essentiel que celle-ci soit clairement définie.Elle permet l’ajustement du prix d’achat selon certains paramètres négociés. Typiquement, un fonds de roulement « normalisé » est requis à la clôture, à défaut de quoi le prix d’achat est revu à la baisse. Dans le contexte actuel, qu’est-ce qu’un fonds de roulement normalisé? Dans quelle mesure les effets de la pandémie doivent être considérés? Une définition claire dans l’entente évitera toute confusion. Aussi, il appert évident que la crise causera un écart entre la valeur perçue par l’acheteur et le vendeur. Afin de diminuer cet écart, les parties auront possiblement recours à des clauses liées à la performance (« earn outs »).Il est habituel, entre la signature de l’entente et la clôture de la transaction, que l’acheteur exige que le vendeur opère l’entreprise dans le cours normal des affaires afin d’en protéger sa valeur. Comment les effets d’une pandémie se reflètent-ils dans de telles considérations, le cas échéant? La crise causera une immense pression sur le fonds de roulement et les liquidités du vendeur, mais dans quelle mesure celui-ci en sera-t-il imputable ? Une fois de plus, les considérations doivent être clairement définies dans l’entente, pour éviter toute confusion.Cette composante d’une transaction est critique quant à la clôture ou non d’une transaction. La volatilité causée par la pandémie peut rendre les projections financières et les hypothèses les supportant pratiquement impossibles à préparer et/ou à valider. Dans un tel contexte, des garanties et des représentations de la direction peuvent apporter un confort supplémentaire au même titre que de l’information supplémentaire. De plus, l’acheteur peut avoir recours à des assurances liées aux garanties et aux représentations faites par la direction du vendeur.Dans le contexte actuel et pour certaines industries touchées plus durement par la crise, les liquidités se feront plus rares et le financement sera plus difficile à obtenir. Dans un tel contexte, les vendeurs voudront obtenir une assurance quant au paiement du prix d’achat. Des ententes d’entiercement (« escrow agreement ») peuvent être une solution afin de mitiger le risque de défaut de paiement de l’acheteur.Il est évident que la crise de la COVID-19 représentera une occasion pour certains joueurs, particulièrement dans un contexte où la Banque du Canada a réduit son taux directeur de 1.5%. Cela étant dit, dans un contexte d’incertitude et de volatilité, il est conseillé, plus que jamais, de mettre un accent accru sur la vérification diligente et sur toutes les clauses ci-haut mentionnées, afin de minimiser les risques associés à la transaction.

N’hésitez pas à consulter l’un de nos conseillers si vous avez des questions concernant les fusions et acquisitions.

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2020-04-01

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